L’air qui occupe le volume généreux défini par les maisons qui se font face, l’air est présent. Emplissant la rue, il se dirige vers nous, vient à notre rencontre. L’espace est la raison d’être du tableau. Ce dernier lui emprunte sa paradoxale énergie : égale, douce.
Comprenons que c’est le tableau entier qui est fait de lumière. Délicate ou vive avec les murs et les toitures – toujours limpide, fraîche. Non plus manifestée et enjouée mais incorporelle, immanente dans le canyon spacieux, désert, quiet ménagé entre les habitations proches de la plage.
Henri Raynal